Vous aimez danser, courir, jardiner ou bricoler ? Vous ne devriez jamais avoir à renoncer à votre activité préférée à cause d’un mal de dos !
Et si, au lieu de vous armer de patience et de quelques antalgiques et anti-inflammatoires dont les effets secondaires ne sont pas anodins, on vous proposait de faire disparaître votre mal de dos naturellement ?
Tout d’abord, pourquoi avons nous mal au dos ?
La réponse se trouve en grande partie dans notre mode de vie. Notre dos supporte
les mauvaises postures, les faux mouvements, les charges trop lourdes. Il subit notre stress, se contracte, se tord sous le poids de tous nos soucis. L’expression « j’en ai plein le dos ! » est assez parlante.
Il souffre aussi de notre sédentarité. Moins nous bougeons, plus nos muscles posturaux s’affaiblissent. Sans eux, le dos se tasse, s’arrondit, se déforme. Ajoutez
à cela les mauvaises habitudes alimentaires, le surpoids ou les traumatismes répétés, qui sont autant de facteurs défavorables, et vous avez là un aperçu de l’équation à résoudre. La bonne nouvelle, c’est qu’une bonne hygiène de vie pourrait prévenir le mal de dos et faire disparaître vos douleurs.
Alors, êtes-vous prêt à offrir une cure de jouvence à votre dos ?
Jamais sans mon docteur !
Le mal de dos peut aussi être le symptôme d’une atteinte viscérale, cardiovasculaire, pulmonaire, digestive, rénale ou gynécologique. Ne négligez
jamais une douleur au dos, surtout si elle persiste ou s’intensifie.
Consultez toujours votre médecin pour vous assurer que votre mal de dos ne cache rien d’autre.
1. Le mouvement c’est la vie : bougez !
Qu’il s’agisse de prévenir ou de soulager le mal de dos, le meilleur remède est sans nul doute le mouvement. Plus vous bougez, plus vous stimulez votre circulation sanguine et donc l’apport des nutriments essentiels à la bonne santé de votre dos. Vous favorisez aussi l’élimination de déchets, facteurs d’inflammation et de dégradation.
Bouger, c’est aussi lubrifier ses articulations. L’activité physique stimule la production du liquide synovial qui se trouve à l’intérieur de chaque articulation. Ce liquide, comme le ferait une huile, permet le glissement de vos os les uns contre les autres sans qu’ils s’abîment. C’est aussi un excellent « airbag ». Un genre de coussin qui amortit tous les chocs ! Plus il est épais, plus vos os sont protégés.
Le liquide synovial régénère le cartilage (qui ne contient pas de vaisseaux sanguins) en lui apportant les nutriments essentiels : eau, oxygène, collagène, chondroïtine et glucosamine. C’est lui aussi qui se charge d’éliminer les déchets susceptibles d’abîmer vos articulations.
Enfin, n’oubliez pas que plus vous bougez, plus vous exercez des pressions sur vos os, plus vous stimulez le renouvellement osseux.
En bref, vous renforcez à la fois la solidité de vos os et celle de votre musculature, notamment les muscles de la posture.
Et si vous consultiez un posturologue ?
De nombreux problèmes de dos sont liés à une mauvaise posture. Au quotidien, cela crée des tensions et des pressions inadaptées sur votre colonne vertébrale, ce qui, à terme, abîme votre dos et génère la douleur. Le posturologue, en réalisant des semelles ultrafines à porter tous les jours, va réinformer les récepteurs de la posture situés sous votre voûte plantaire pour que la bonne information soit transmise et l’équilibre retrouvé.
2. Huilez la machine
Veillez à avoir un apport suffisant en acides gras oméga-3 et tout particulièrement en EPA et en DHA, aux vertus anti-inflammatoires. Il n’est pas très compliqué de mettre de bons oméga-3 dans votre assiette, vous en trouverez dans les petits poissons gras, comme la sardine ou le maquereau, les huiles végétales de lin, de colza ou de noix, ainsi que les oléagineux et les produits issus de la filière Bio.
En cas de douleurs inflammatoires, faites une cure d’EPA et DHA, à raison de 250 mg de chaque par jour pendant un mois, à renouveler selon vos besoins. Choisissez des produits issus d’une filière de pêche respectueuse (label Friends of the Sea par exemple) et suffisamment dosés.
Notre recommandation :SUPER OMEGA de LR ( réf: 80338).
3. Ennemi n° 1 : l’acidité
Votre corps n’aime pas l’acidité.
Pour la combattre, il puise dans vos os les minéraux dont il a besoin pour la neutraliser. Bien sûr, cela fragilise vos os et favorise l’ostéoporose. Mais ce n’est pas tout. Lorsqu’un acide rencontre un minéral, cela forme un petit cristal.
Ces cristaux vont se déposer dans vos articulations, ce qui abîme le cartilage et favorise l’inflammation.
À terme, l’arthrose et les rhumatismes vous guettent.
Pour maintenir un bon équilibre acido-basique, adoptez une alimentation dite basifiante, c’est-à dire riche en légumes et en fruits biologiques. Consommez de bonnes protéines en quantité raisonnable : volailles, petits poissons gras, produits de la mer, œufs, légumineuses. Optez pour les céréales complètes. Limitez la consommation de viande rouge, de charcuteries, de produits raffinés, ultra transformes, de café, de chocolat et d’alcool.
Attention au sel ! Préférez les épices et les herbes aromatiques pour relever la saveur de vos plats. Bannissez le sucre sous toutes ses formes. Cerise sur le gâteau (sans sucre !), vous soulagerez en même temps votre dos de quelques kilos en trop.
Côté boisson, buvez une eau peu minéralisée et privilégiez les infusions de plantes diurétiques qui stimulent les reins et l’élimination des déchets acides.
Faites d’une pierre trois coups avec la reine-des-prés. Cette aspirine naturelle contient des salicosides qui sont transformés en acide salicylique. Elle est à la fois diurétique, anti-inflammatoire et antalgique. Et contrairement à l’aspirine qui contient de l’acide acétylsalicylique, elle est généralement sans effet secondaire1,2.
Vous noterez simplement que la reine-des-prés est contre-indiquée aux personnes allergiques aux dérivés salicylés ou devant éviter l’aspirine, ainsi qu’aux personnes souffrant de néphrite, aux jeunes enfants fiévreux en raison du risque de syndrome de Reye, aux femmes enceintes et allaitantes.
Il conviendra par ailleurs d’adapter la consommation d’AINS et d’anticoagulants en cas d’association avec la reine-des-prés.
Pour préparer votre infusion de reine-des-prés, mettez 30 g de fleurs séchées dans 1 litre d’eau. Infusez à 85 °C maximum. Le mieux est de faire bouillir de l’eau et d’attendre 10 min avant de la verser sur les fleurs. Buvez-en jusqu’à 4 tasses par jour en période de crise. Réduisez ensuite votre consommation à 1 à 2 tasses par jour.
Et voici un autre moyen simple de faire du bien à votre corps :
transpirez ! Activité physique, sauna… tout est bon, car les glandes sudoripares permettent d’éliminer de nombreux déchets acides.
En contrepartie, vous apporterez à votre organisme des minéraux bénéfiques. Dans ce domaine, la prêle est reine, notamment pour sa teneur en silicium3. Elle présente aussi des vertus anti-inflammatoires, antalgiques et diurétiques 4,5.
Consommez-la régulièrement en infusion.
Plongez 2 g de prêle dans 150 ml d’eau bouillante.
Laissez bouillir 5 min et infuser 10 min.
Buvez-en 2 à 3 tasses par jour en cure de 15 à 20 jours. Vous pouvez également en ajouter une pincée à votre infusion matinale pour un apport régulier de minéraux.
La prêle est contre-indiquée en cas de problèmes cardiaques ou rénaux et ne doit pas être utilisée en même temps que des diurétiques.
4. Gérez votre stress !
Le stress est l’une des premières causes de déséquilibre acidobasique.
Il impose aussi à votre musculature dorsale des contractions permanentes qui entraînent des tensions et pressions inadaptées sur votre colonne vertébrale.
Votre dos cristallise toutes les émotions que vous n’exprimez pas, vos angoisses, tout ce qui est trop « lourd à porter ».
Respirez, pratiquez le yoga, la méditation, la cohérence cardiaque.
Faites du sport, sortez, riez, écrivez pour extérioriser vos émotions. Et pour ce qui est des plantes, pensez à la valériane qui a des vertus anxiolytiques6, hypnotiques, sédatives7 et myorelaxantes 8.
Préférez-la en teinture mère ou en extrait de plantes fraîches, à raison d’une à deux prises par jour, plutôt le soir, selon les indications du fabricant, en cure de quelques jours, à renouveler après une pause d’au moins une semaine.
La valériane est contre-indiquée chez la femme enceinte et allaitante, chez l’enfant de moins de 12 ans et chez les personnes souffrant de glaucome.
Vous pouvez l’associer à la rhodiole, une plante adaptogène qui augmente la résistance de votre organisme face au stress. Elle a des vertus antidépressives9 et anxiolytiques10.
Prenez-la matin et midi, 15 min avant les repas, 5 jours sur 7, en cure d’1 à 2 mois :
▪▪ en gélules, à raison de 150 à 300 mg par prise ;
▪▪ en teinture mère, selon les indications du fabricant ;
▪▪ en EPS, à raison d’une cuillère à café par prise.
La rhodiole est contre-indiquée chez les femmes enceintes et allaitantes et chez les personnes bipolaires présentant des épisodes maniaques lors de la prise d’antidépresseurs ou de stimulants.
Notre recommandation : Le Gel Mind Master ( protège du stress oxydant ) formule Green (80900) formule Red (80950) chez LR.
5. Nourrissez vos articulations
Les chondrocytes, les cellules du cartilage, synthétisent de la chondroïtine et de la glucosamine, deux composants qui jouent un rôle dans l’élasticité, le maintien, la résistance et l’hydratation du cartilage 11.
Un apport journalier de 1 200 mg de chondroïtine et de 1 500 mg de glucosamine en 2 à 3 prises par jour sur une période de plusieurs mois réduira la douleur et ralentira l’érosion de vos cartilages. La chondroïtine et la glucosamine sont contre-indiquées aux personnes allergiques aux crustacés.
Notre recommandation : Le Gel Aloe Vera Drinking Active Freedom (80850) et Active Freedom gélules (80190) chez LR
6. Visez les antiinflammatoires et antalgiques naturels
Le coup de griffe qui fait du bien
Aussi appelé griffe du diable, l’incontournable harpagophytum a des propriétés analgésiques 12 et anti-inflammatoires 13. Rapidement efficace en cas de crise, il l’est encore plus en traitement de fond.
N’hésitez pas à en faire une cure de 3 mois minimum.
Privilégiez les extraits secs en gélules, titrés au moins à 1,5 % d’harpa osides, ses principes actifs.
En traitement de fond, prenez 1 000 mg par jour en 2 prises.
En cas de crise, doublez la dose pendant 10 jours, puis revenez à 1 000 mg par jour.
L’harpagophytum est contre-indiqué chez la femme enceinte ou allaitante, chez les enfants, les personnes souffrant d’arythmie ou sous antiarythmiques et les personnes souffrant d’ulcère gastrique ou duodénal. Il doit être utilisé avec précaution chez les personnes sous anticoagulants et antiplaquettaires.
Traditionnel et très puissant
Le boswellia serrata est utilisé en médecines ayurvédique et chinoise. Il présente de puissantes vertus anti-inflammatoires14 grâce aux acides boswelliques qui agissent directement sur les molécules responsables de la douleur. Il réduit à la fois l’œdème, la douleur et la sensation de raideur matinale et redonne flexibilité et mobilité articulaire.
Privilégiez les gélules d’extraits de résine de boswellia serrata, titrés au minimum à 70 % d’acides boswelliques. Prenez-en de 300 à 500 mg (selon l’intensité de la douleur) par prise, deux à trois fois par jour avant les repas. Comptez 2 à 4 semaines pour observer les premiers bienfaits et faites une cure de plusieurs mois, en alternance ou en association avec l’harpagophytum. Dans tous les cas, faites une pause d’une semaine par mois.
Le boswellia serrata est contre-indiqué chez la femme enceinte ou allaitante, ainsi que chez le jeune enfant.
Le chouchou de la gemmothérapie
Adaptogène, le bourgeon de cassis facilite l’action des remèdes qui lui sont associés. Prenez-le en même temps que l’harpagophytum et le boswellia serrata pour en potentialiser les effets.
D’autant plus qu’il a lui-même des vertus antirhumatismales et anti-inflammatoires puissantes. En raison de son action cortisone-like, il remplace avec succès les anti-inflammatoires classiques sans en présenter les effets secondaires. Il protège et régénère le cartilage et redonne de l’élasticité aux articulations. Il nettoie tout le système articulaire des toxines accumulées.
Prenez-le en dehors des repas, à raison de 5 gouttes pures ou diluées dans un peu d’eau, 3 fois par jour.
Vous détenez désormais les six clés d’une stratégie capable de redonner vie à votre dos. Oubliez les tensions et les douleurs et refaites équipe avec lui en adoptant la meilleure hygiène de vie possible.
Offrez-lui régulièrement des séances d’étirements doux et des massages. Il mérite votre soutien, tout comme lui vous a soutenu et vous soutiendra encore pendant de nombreuses années.
Michel Lachambre. Florence Müller
Les informations de ce post d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce message, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.
Sources:
1. Katanić J, Boroja T, Mihailović V, Nikles S, Pan SP, Rosić G, Selaković D, Joksimović J, Mitrović S, Bauer R. In vitro and in vivo assessment of meadowsweet (Filipendula
ulmaria) as anti-inflammatory agent. J Ethnopharmacol. 2016 Dec 4 ; 193 : 627-636. doi : 10.1016/j.jep.2016.10.015. Epub 2016 Oct 6.
2,Bruneton J. Pharmacognosie, Phytochimie, Plantes médicinales, Paris, 1999.
3. Vendelli F. Silicium et consolidation osseuse, Phytothérapie européenne, pp 17-19 ; 2001
4. Do Monte FH, dos Santos JG Jr, Russi M, Lanziotti VM, Leal LK, Cunha GM (2004) Antinociceptive and anti-inflammatory properties of the hydroalcoholic extract of
stems from Equisetum arvense L. in mice. Pharmacol Res. 2004 Mar ; 49 : 239-43.
5. Bruneton J. Pharmacognosie, Phytochimie, Plantes médicinales, Paris, 1999.
6. Becker A, Felgentreff F, Schröder H, Meier B, Brattström A. The anxiolytic effects of a Valerian extract is based on valerenic acid. BMC Complement Altern Med.
2014 Jul 28 ; 14 : 267. doi : 10.1186/1472-6882-14-267.
7. Houghton PJ. The scientific basis for the reputed activity of Valerian. J Pharm Pharmacol. 1999 ; 51 (5) : 505-12
8. Hazelhoff B, Malingré TM, Meijer DK.Antispasmodic effects of valeriana compounds : an in-vivo and in-vitro study on the guinea-pig ileum. Arch Int Pharmacodyn
Ther. 1982 Jun ; 257(2):274-87
9. Darbinyan V1, Aslanyan G, Amroyan E, Gabrielyan E, Malmström C, Panossian A. Clinical trial of Rhodiola rosea L. extract SHR-5 in the treatment of mild to moderate
depression. Nord J Psychiatry. 2007 ; 61(5):343-8.
10. Perfumi M, Mattioli L. Adaptogenic and central nervous system effects of single doses of 3 % rosavin and 1 % salidroside Rhodiola rosea L. extract in mice.
Phytother Res. 2007 Jan ; 21(1):37-43.
11. Das A Jr, Hammad TA. Efficacy of a combination of FCHG49 glucosamine hydrochloride, TRH122 low molecular weight sodium chondroitin sulfate and manganese
ascorbate in the management of knee osteoarthritis. Osteoarthritis Cartilage. 2000 Sep ; 8(5):343-50.
12. Grant L., Mc Bean DE, Fyfe L, Warnock AM. A review of the biological and potential therapeutic actions of harpagophytum procumbens. Phytother Res 2007,21 :
199-209
13. Chrubasik JE, Roufogalis BD, Chrubasik S. Evidence of effectiveness of herbal antiinflammatory drugs in the treatment of painful osteoarthrisis and chronic low
back pain. Phytother res.2007 ; 21 : 675-83.
14. Etzel R. Special extract of Boswellia serrata in the treatment of rheumatoid arthritis. Phytomedicine 1996 ; 3 : 91-94.
Kimmatkar N. et al. Efficacy and tolerability of Boswellia serrata extract in treatment of osteoarthritis of knee. Phytomediciene 2003 Jan ; 10(1) : 3-7