La plupart des gens s’imaginent que les jus de fruit sont bons pour la santé. Et le Programme National Nutrition Santé les conforte dans cette erreur. Pour ces « experts », un verre de jus compte comme une portion de fruit.
Ce n’est pas seulement faux : c’est dangereux
Car un verre de jus d’orange contient autant de sucre qu’un Coca Cola, avec les mêmes effets désastreux sur votre santé.
Pour les chercheurs de l’Université de Harvard, les boissons sucrées (sodas ET jus de fruits) sont responsables de 133 000 décès par diabète,
44 000 décès par maladie cardio-vasculaire et 6 000 décès par cancer¹.
Les Français consomment 17 fois plus de sucre qu’au 19e siècle !
Et comme par hasard, cela a coïncidé avec une augmentation vertigineuse de l’obésité, du diabète et de la quasi-totalité des maladies modernes. Le pire est le fructose ajouté, que l’on trouve dans les pâtisseries mais aussi la plupart des produits industriels.
Quant au sucre de table, il est la nourriture privilégiée des… cellules cancéreuses !
Plus vous consommez de sucre, plus vous risquez de déclencher un cancer… et de l’alimenter.
Voilà pourquoi il est si important de réduire au maximum sa consommation de sucre, y compris celui des jus de fruit, même s’ils ont été soigneusement pressés par vos soins.
Ne croyez surtout pas que boire du jus de fruit revient au même que manger des fruits entiers
Savez-vous qu’un seul verre de jus contenait le sucre de deux oranges ? Surtout, les fibres du fruit ralentissent le passage du sucre dans le sang. Une fois réduit en jus, sans les fibres, il augmente brutalement votre taux de sucre sanguin et force votre pancréas à injecter une dose massive d’insuline pour rétablir la situation. Résultat : au bout de deux heures, c’est la fameuse fringale de 10-11h.
Au bout de quelques mois, c’est la prise de poids… Et au bout de quelques années, c’est l’ensemble de vos cellules que vous endommagez.
¹ Estimated Global, Regional, and National Disease Burdens Related to Sugar-Sweetened Beverage Consumption in 2010, Micha R, Singh GM et al.